Chez NPL Gespunsart (groupe Defta), sous-traitant automobile qui produit par emboutissage et assemblage des colonnes de direction et traverses de planche de bord, étaient renégociés l'aménagement et la réduction du temps de travail (ARTT), ce pour s'adapter à une conjoncture difficile dans ce secteur d'activité.
La direction proposait un retour de 38 heures et demie par semaine à 36 heures hebdomadaires, avec une baisse de salaire de l'ordre de 5 % et de comptabiliser les heures supplémentaires dans un «compteur» annuel. Elle s'engageait également à ne pas s'engager dans un éventuel plan social. En revanche, le recours au chômage partiel demeurait possible.
La CGT a estimé que le compte n'y était pas, notant par ailleurs que «les départs non remplacés, notamment sous forme de ruptures conventionnelles», avaient déjà fortement allégé les effectifs (142 contre 165 en un an).
En 2011, NPL a réalisé 33,3 millions de chiffre d'affaires (- 5,7 %) pour un résultat net de 511 000 euros (en recul de 57 %).
Outre la baisse du carnet de commandes, des sources interne évoquent aussi la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires comme ayant motivé la volonté de NPL de revenir à une durée du temps de travail moins «coûteuse».
Face au désaccord, la direction pourrait proposer aux salariés des accords individuels.