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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 10:12

Centrale de Chooz BL'accident de Fukushima a mis en lumière l'importance qu'avait la gestion de crise pour protéger les populations en cas d'accident nucléaire. Evacuation, confinement, distribution des pastilles d'iode, ces mesures sont de la plus haute importance pour réduire les risques encourus par les populations en cas d'accident nucléaire.

Les plans particuliers d'intervention (PPI) actuels prévoient en cas d'accident nucléaire la mise en place de mesures de protection de la population dans une zone de l0 km autour de l'installation accidentée.
Lors de la catastrophe de Fukushima, une zone de 20 km autour de la centrale a été totalement évacuée, la zone de 20 à 30 km a été confinée et on sait aujourd'hui que la contamination couvre en réalité une zone de plus de 100 km.

Les périmètres des PPI ont été arrêtés à la suite d'une analyse de l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui date des années 80 sur les bases d'une étude américaine datant des années 70 et les risques sont malheureusement mieux connus aujourd'hui.

Il semble donc nécessaire de revoir l'organisation de gestion de crise en prenant en compte le risque d'accident grave et d'accident majeur, pouvant engendrer des rejets significatifs à l'extérieur d'un site nucléaire, alors même que tous s'accordent pour dire que ce risque ne peut être écarté en France.

En tant que commune voisine de la centrale de Chooz, située à seulement 14 km de Fumay, un maire propose par conséquent, de demander aux autorités compétentes, à savoir le préfet des Ardennes et le ministre de l'Intérieur une extension des périmètres PPI et que la prise en compte des risques associés à l'industrie nucléaire soit à la hauteur des véritables enjeux pour les populations.

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