Sur les 4 offres de reprise de l'entreprise de transport de colis, qui emploie 5 000 salariés en France (sans compter les 2 000 sous-traitants), dont 460 en Champagne-Ardenne et Lorraine, «Il y en a déjà une qui ne concerne que le matériel. L’autre émane d’un cabinet d’avocats, sans lettre d’intention».
La troisième offre serait celle des transports Malherbe, un groupe bas-normand. Il proposerait de conserver 54 emplois en Champagne-Lorraine sur les 460 existants.
Reste donc l’option Arcole Industries, actionnaire majoritaire, une offre de reprise globale. Ce plan prévoit la sauvegarde de 1 900 emplois au total dans le groupe. Il est soutenu par le gouvernement et le ministre du Redressement productif a annoncé un prêt de 17,5 millions d'euros de l'Etat destiné le faire aboutir.
Des rencontres vont être organisées rapidement avec les représentants de la professions et les entreprises concurrentes de Mory Ducros, avec l'objectif d'obtenir entre 1 000 et 2 000 reclassements et l'assurance que le montage ne sera pas contesté devant les autorités européennes, ce qui ferait échouer le sauvetage.
La négociation pour améliorer ce plan durera jusqu'au 31 janvier, date à laquelle le tribunal de commerce de Pontoise doit se prononcer sur les quatre offres de reprise qui ont été déposées.