Depuis vendredi matin, les salariés de Milonga se relaient par tranches de huit heures pour une occupation pacifique des locaux du magasin d’instruments de musique, situé à Cormontreuil.
Mercredi 2 octobre, le tribunal de commerce de Marseille prononçait la liquidation judiciaire, entraînant les licenciements.
Rapidement, une «action symbolique», destinée à «protester contre une fermeture qui, pour nous, n’avait pas lieu d’être», est décidée.
«Dans les dix jours, notre situation sera réglée. La semaine prochaine, le comité d’entreprise va négocier des indemnités avec Sodival.»
L’actionnaire de Milonga est durement pointé du doigt : «Bénéficiaire financièrement depuis de nombreuses années (…), le groupe Sodival-Cultura, après nous avoir volé nos métiers, nos produits et notre savoir-faire, sans nous donner la moindre contrepartie, va nous laisser tomber. Les banques, nos fournisseurs, nos élèves de l’école de musique ont été remboursés. Et nous ? On n’a plus rien à perdre».