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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:14

Bosal-20140327.jpgLeur entreprise liquidée, il ne leur restait pas grand-chose à espérer. Sauf à voir aboutir le projet de Scop (Société coopérative et participative) imaginé par leur ancien patron. Mais depuis vendredi, les ex-salariés de Bosal Le Rapide subissent un nouveau revers : cette idée, qui aurait permis de sauver 36 personnes sur les 58 qui travaillaient encore chez le fabricant de galeries de Beine-Nauroy, ne verra jamais le jour.

«On avait le potentiel, avec la chaîne de traitement qui nous appartient ; les machines, pour lesquelles le groupe n’avait pas posé de réserve ; les bâtiments, qu’il voulait bien nous louer à 10 euros le m2  ; le personnel, avec 39 anciens motivés ; et les clients, notamment PSA et Renault. Mais vendredi, on a appris que tout était fini. Car le groupe parle désormais de vendre le bâtiment 5 millions d’euros, ce qui ne correspond pas à sa valeur ! Ils veulent tout bonnement nous mettre dehors ! Et Renault a revu son prévisionnel à la baisse. Il nous lâche. On peut dire que le projet de Scop est mort et enterré».Bosal-20140327-2.jpg

Face à cette nouvelle désillusion, les Bosal ont décidé de monter au créneau. D’autant que le groupe a annoncé, hier, le montant de la prime supra légale qu’il comptait leur octroyer : 8 000 euros par salarié. Une somme dérisoire.

«Dans le cadre du précédent Plan de sauvegarde de l’emploi, qui avait mis 86 salariés sur le carreau, la prime s’élevait à 25 000 euros. Le groupe avait assuré que ce serait valable 2 ans, soit jusqu’au 14 mars. Donc on doit en bénéficier ! Sans compter le préjudice moral. On demande au groupe d’ouvrir le dialogue. De respecter ses engagements».

Depuis ce matin, les salariés de Bosal Le Rapide menacent de faire exploser leur usine avec des bouteilles de gaz.

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