La cour d'appel d'Amiens a examiné, mercredi dernier, un recours intenté par cent cinquante-cinq ex-salariés. Elle doit statuer sur le sort des agents de maîtrise qui avaient été déboutés par le conseil de prud'hommes de Soissons et sur celui des autres salariés qui n'ont pas obtenu de jugement en première instance.
Décidée en fin 2008, la fermeture d'Impress (boîtes, aérosols) à Laon est effective en mars 2009. Cent soixante-dix-huit personnes ont été licenciées. Cinq ont été reclassées dans le groupe.
Les 155 contestent le motif économique de leur licenciement, le plan social, et dénoncent le non-respect des obligations de reclassement par le groupe néerlandais.
Les salariés, qui ont touché une indemnité de licenciement basée sur les accords d'entreprise Carnaud, réclament 24 mois de salaire. Ils attendent l'arrêt de la cour d'appel qui rendra son délibéré le 20 février.