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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 11:48

Plysorol 2012 2Ils ont assisté, la mort dans l'âme à la liquidation judiciaire de leur entreprise. Avec un actionnaire qui refuse de mettre la main à la poche, le Plan de sauvegarde de l'emploi leur est interdit. Des indemnités de licenciements qui peinent à être versées. Sans oublier le solde de tout compte dont ils n'ont pas encore vu la couleur.

Depuis le 6 septembre dernier, les ex-salariés de Plysorol vont de désillusion en désillusion. Le fond, ils l'ont touché hier en découvrant qu'ils ne bénéficiaient plus d'aucune couverture médicale depuis le 1er novembre.

«Dans le cadre d'un licenciement économique, l'ex-employeur a l'obligation légale de maintenir durant neuf mois la mutuelle des salariés». Le code du travail est très clair sur le sujet : on parle portabilité. «Sauf que Bitar refusant de financer le PSE, les caisses sont vides».

Les ex-Plysorol qui occupent le site de Magenta depuis la liquidation de l'entreprise ont alors accepté qu'une partie du stock, estimé à plus de un million d'euros soit vendue. Mais à condition que le bénéfice de la vente soit réaffecté au financement des mutuelles. Il en a été de même pour les deux sites de Vendée et de Normandie.Une décision actée, le 24 septembre lors d'un Comité central d'entreprise.

«La vente effectuée par les salariés de Plysorol couvre la totalité du montant à payer puisqu'environ 350 000 euros ont été facturés et payés par les clients avant livraison». Nouveau coup de théâtre le 26 novembre,  confirmation qu'aucun versement n'a été effectué. «Depuis le 1er novembre, les salariés ne sont plus couverts alors que certains se sont engagés dans des frais médicaux».

Avec des indemnités déjà largement rognées, la nouvelle a fait l'effet d'un véritable coup de massue parmi les 94 salariés du site de Magenta. Le jour même, une lettre de mise en demeure est parvenue au liquidateur judiciaire. «Nous exigeons la régularisation de la situation avant le 30 novembre. Dans le cas contraire, nous demanderons à un avocat de saisir la justice».

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