Les réunions de conciliation du début de semaine n’ont pas permis de parvenir à un accord entre les ex-salariés de Grantil et les avocats de leur ancienne direction.
En clair, le groupe belge, anciennement propriétaire de l’usine, ne veut pas accéder aux exigences quant aux indemnités des licenciés. Une attitude qui confirme la tendance de la première entrevue du 11 mars.
S’il reste une dernière réunion de conciliation le 8 avril, c’est bien vers un renvoi en audience que se dirige le dossier. «C’est une étape obligatoire de notre démarche que nous sommes en train de franchir».
Ainsi, lundi et mardi, quatre-vingt-dix ex-Grantil ont défilé face à la greffière et les avocats belges pour signifier leur désaccord. Les différents partis se retrouveront au tribunal de Châlons-en-Champagne en juin.
Le 24 précisément. Une date déterminante quand on sait que le jugement de l’affaire opposant les ex-Grantil à la mandataire liquidatrice sera prononcé le même jour.