Depuis la création de leur association, les ex-employés de l’entreprise Grantil poursuivent leur combat pour faire reconnaître la responsabilité de la
holding Grandeco wallfashion, la maison mère belge, qu’ils accusent d’avoir prémédité leur chute consciemment.
Les 148 membres de l’association ont donc déposé un dossier auprès du conseil Prud’homal pour avoir gain de cause et faire reconnaître le co-emploi. Cette notion signifie que c’est la société dominante qui doit être considérée comme l’employeur. En l’occurrence Grandeco wallfashion et, plus précisément, l’actionnaire principal GIMV, un fonds d’investissement belge qui pèse 2 milliards d’euros.
Si le co-emploi n’est pas retenu mais que le tribunal considère que les licenciements sont abusifs, c’est l’AGS, le régime des garanties de salaire qui assurera le versement des dommages et intérêts dans la limite d’un plafond. Tout l’enjeu de la bataille juridique réside dans la subtilité de cette considération. L’association se réunira demain et c’est seulement le 24 mars que se tiendront les 1ères comparutions pour une conciliation.