Les locataires des trois bailleurs sociaux, des collectifs des Chartreux et de la ZUP La Chapelle/Les Noës sont décidés à en découdre devant les tribunaux pour récupérer «leur dû». Dans la procédure au fond, qui débute vendredi, mais qui devrait être renvoyée, ils réclament 28 110,91 € à Aube Immobilier, 89 612,73 € à Mon Logis et 361 276,47 € à Troyes Habitat.
Avec l'installation de la chaufferie en réseau, leur étaient promises des factures de chauffage bien moindres. «Au final, on paye deux fois. Une fois par le loyer et une deuxième fois par les charges. C'est bien plus cher depuis la mise en réseau».
Comme le stipulent les textes de lois, et notamment l'arrêt de la cour de cassation sur les rapports entre bailleurs et locataires, «ne sont pas récupérables, en tant que charges locatives, l'amortissement des installations de chauffage et de production d'eau chaude».