Dans un tract distribué hier lors de la manif sur les retraites, les syndicats hospitaliers ont aussi dénoncé, pêle-mêle, «le manque d'effectifs», «les courriers envoyés aux agents proches de la retraite pour les obliger à partir», «l'illégalité des fins de contrat» ou encore «l'accès aux promotions sur des critères nébuleux».
Alors que les situations de burn-out et les arrêts maladies se multiplieraient, les syndicats disent attendre de «vraies décisions pour l'amélioration des conditions de travail», notamment «l'arrêt du management dangereux qui porte atteinte à la santé physique et psychologique des agents. Les gens viennent travailler la boule au ventre».
Pour le seul service des urgences, ce sont 7 000 heures supplémentaires qui seraient à payer. L'un des autres problèmes soulevés par les syndicats, c'est le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) aux longs cours. «Nous avons des agents qui sont en CDD depuis dix ans !». A la maternité, les sages-femmes en CDD représentent, à elles seules, plus de la moitié de l'effectif.
Un rassemblement est prévu mardi prochain.