Une chaise est restée vide, comme un symbole. Celui d’une direction qui a complètement lâché prise depuis près de 2 ans.
Jeudi matin, les premiers salariés de Baxi qui ont reçu leur lettre de licenciement étaient presque tous là à la maison des associations de Villeneuve-Saint-Germain. Seuls quatre n’ont pas pu, voulu, venir. Par contre, alors que la responsable de la cellule de reclassement, mise en place par le groupe Chappée, ne s’attendait qu’à voir les 29, la salle comptait plus de 70 présents.
Pendant une heure, les ex Baxi ont eu leur «feuille de route» pour les mois à venir : des mauvaises nouvelles comme celle de mettre une croix sur des vacances pendant un an, à partir du moment où ils s’engagent dans le processus de la cellule de reclassement. C’est notifié dans le PSE, le plan de «sauvegarde de l’emploi», qui mettra 90 personnes sur le chemin d’un avenir plus qu’incertain.
Cellule de reclassement ou Pôle emploi, le choix est à faire.