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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 11:15

L’Insee vient de publier les populations légales des 36 664 communes françaises, des cantons, arrondissements, départements et régions. Des chiffres établis au 1er janvier 2011, après recensement. Ces données prennent effet ce 1er janvier 2014 et serviront notamment de base pour l’organisation des prochaines élections municipales. La comparaison est faite avec le recensement de 2006. 

Avec 1 336 053 habitants en Champagne-Ardenne au 1er janvier 2011, la région accueille 2 797 habitants de moins qu’en 2006, soit une baisse de 0,04 % en moyenne par an. A noter tout de même une petite embellie sur un an, la Champagne-Ardenne ayant gagné 130 habitants entre les chiffres 2010 et 2011.

La population des Ardennes s’établit à 283 110 habitants au 1er janvier 2011. En cinq ans, la population ardennaise recule au total de 2 543 personnes, soit à un rythme moyen annuel de - 0,2 %. Le solde naturel contribue favorablement à l’évolution de la population (+ 0,2 % par an en moyenne), sans pouvoir compenser les pertes de population dues aux départs plus nombreux que les arrivées (- 0,4 %).

La population de l'Aube s'établit à 303 997 habitants. En cinq ans, elle augmente de 4 293 personnes.

La population de la Marne est quasiment stable depuis 2006, passant de 565 841 habitants à 566 571 en 2011, soit une augmentation de 730 personnes. Cette stabilité fait suite à un ralentissement de la croissance démographique observé depuis les années 80. Sur la période récente, la contribution positive du mouvement naturel (+ 0,4 % par an), compense le déficit migratoire (- 0,4 % par an). Elle enregistre une forte hausse sur un an (+ 1 264 habitants).

La population de la Haute-Marne s'établit à 182 375 habitants. En cinq ans, c'est un des départements français qui perd le plus d'habitants, avec une baisse de 5 277 personnes.

Le détail par ville montre que depuis 5 ans toutes les grosses communes ont perdu des habitants et cela même dans les départements en progression. Un «exode» qui se fait souvent au profit de communes proches de ces agglos mais moins chères d’un point de vue du logement. On remarquera tout de même que pour la première fois depuis 2006, la ville de Reims a enregistré entre 2010 et 2011 une progression de sa population : 760 habitants de plus qui ne compensent tout de même pas la forte érosion des dernières années puisque l’on est passé de 183 837 habitants en 2006 (population municipale) à 180 752 en 2011. Charleville-Mézières passe en dessous de la barre des 50 000 hbitants (49 433). Chaumont et Saint-Dizier perdent respectivement 1 652 et 2 147 habitants.

L'Aube semble le département le plus attractif de la région, en attirant surtout des habitants venant de l'Ile de France proche. Les Ardennes et la Haute-Marne souffrent du déclin de  l'industrie traditionnelle, en particulier la métallurgie.

 

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