Les jours se suivent et se ressemblent sur le site industriel Bosal le Rapide. Le site du sous-traitant automobile est toujours totalement bloqué par des dizaines d ouvriers. Plus rien n'est rentré ni n'est sorti du site manufacturier depuis hier matin et une réunion du comité entreprise qui a tourné court.
Hier, le directeur du site s'est rendu à Paris pour un échange avec des responsables du groupe pour tenter de trouver une piste de sortie. Le groupe propose une prime susbstantielle de 8 000 euros, très loin des attentes des 93 ouvriers menacés par le plan de licenciement.
«Nous attendons des réponses demain matin lors d'une nouvelle réunion avec les responsables de notre site. Tant que nous n'aurons rien obtenu, nous continuerons à dormir ici et à bloquer toute entrée et toute sortie de marchandise».