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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 09:06

«On est à la veille de deux échéances » Deux «réformes» sont en cours et elles menacent le nombre d’emplois dans le secteur ferroviaire.

Tout d’abord, il y a la réforme au niveau national. «C’est l’éclatement de l’entreprise actuelle en trois». La SNCF se diviserait alors en trois entreprises publiques industrielles et commerciales (EPIC) : la «maison mère» ; l’infrapôle et RFF (Réseaux ferrés de France) actuel ; le TER et les filiales pour finir.

En filigrane de ce redécoupage, la volonté de réduire la dette. Sauf que la CGT, ce qui sous-tend ces EPIC c’est la volonté de davantage de «productivité» et donc de «baisse des effectifs». Et les acquis sociaux des employés ferroviaires seraient remis en cause.

En sus de cette réforme, une convention TER 2013-2018 a été signée entre la SNCF et la Région. «La SNCF voudrait faire 38 millions d’euros de gain de productivité» sur l’ensemble de la Picardie. Et pour cela, plusieurs moyens ont été mis en œuvre, tout du moins sont testés.

Et c’est là que le bât blesse. «Depuis cette année, Laon-Hirson circule au moins une fois par mois sans contrôleur». L’idée serait d’effectuer une vérification des titres de transport avant la montée dans le train. «Il n’y aurait plus de contrôleurs roulants mais des contrôleurs d’accès». Pour la CGT, cela se ferait «au détriment de la sécurité dans les train» qui représente, à leur sens, «70 % du travail» des agents.

Autre essai qui hérisse les syndicalistes : «la réduction des amplitudes horaires» dans de nombreuses gares, voire leur fermeture complète pour certaines. «C’est la désertification des zones rurales». La Fère voit ainsi ses guichets fermés le week-end ; Laon sa semaine réduite à trois jours et le week-end également supprimé…

Enfin, il reste la question des ateliers, dont l’avenir est toujours en suspens. La menace d’une privatisation du technicentre ternois revient régulièrement. «Ce sont 60 emplois en moins cette année». Mutation ou non remplacement des départs à la retraite, l’effectif continue à se réduire. Alors que la SNCF fait appel aux intérimaires pour répondre à «une charge de travail». Soit 30 personnes par an chaque année.

Pourtant, «on a les moyens humains et techniques de faire l’entretien des rames voyageurs à Tergnier» plutôt qu’elles soient envoyées… à Paris.

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