Lors de la dernière table ronde qui a réuni la direction de l'entreprise, les organisations syndicales, les élus et les différents services de l'État, la sous-préfète de l'arrondissement vitryat a proposé de mettre en place le dispositif CeSAAr. Le mois prochain, le cabinet de conseil débutera donc son expertise. Il devrait rendre son rapport le 15 février prochain.
En attendant, le chômage partiel se poursuit jusqu'au 31 janvier dans cette usine implantée dans la zone industrielle Vitry-Marolles. Comme à Lecico, la direction de Nobel Automotive a signé avec l'État une convention d'activité partielle de longue durée (APLD) afin de faire bénéficier ses salariés d'une indemnisation en compensation de la perte de salaire qu'ils subissent. En contrepartie, le personnel doit suivre une formation.
Les salariés, eux, travaillent quatre jours sur cinq? Selon l'intersyndicale, depuis le débit de la semaine, le personnel de production ne chôme plus pour pouvoir faire face à la demande.
Après une série de débrayages à l'intérieur de l'usine, une délégation vitryate s'était rendue le 13 novembre au ministère du Redressement productif, à Bercy. Et le 1er décembre, plus de 200 personnes avaient pris la place d'Armes en soutien aux «Nobel».