L’économie sociale, qui réunit coopératives, mutuelles et associations, a sa propre éthique, qui se traduit par les principes suivants :
- Un statut privé
- La primauté de l’Homme sur le capital,
- Un but non lucratif
- Un secteur économique à part entière qui œuvre sur le marché mais avec ses principes propres,
- L’indivisibilité des réserves : patrimoine collectif et impartageable,
- Une finalité explicite au service de la collectivité : intérêt général et utilité sociale,
- Un processus de décision démocratique : «une personne, une voix»
- Une autonomie de gestion,
- Un ancrage territorial ou sectoriel
L'économie sociale connaît un nouveau souffle depuis quelques années, notamment avec l'émergence de nouveaux concepts de croissance, de travail et d'échanges comme le développement durable, le commerce équitable ou encore les coopératives de consommation (AMAP).
L'économie sociale représente à elle seule 10 % de l'emploi en Champagne-Ardenne, soit 41 600 salariés et 4 000 établissements employeurs.
Le développement du secteur est tel qu'une coopérative d'activités et d'emplois a vu le jour à Reims.
Mais l’économie sociale constitue-t-elle une alternative au capitalisme ?