Après s'être introduits à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine lundi matin, neuf militants de Greenpeace ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, hier après-midi, au tribunal de grande instance de Troyes. Ils sont appelés à comparaître le 20 janvier, en audience correctionnelle à Troyes, pour répondre de dégradation de bien en réunion et violation de locaux industriels.
Après une nuit en garde à vue, les militants ont été déférés au parquet hier matin, avant de comparaître devant le juge des libertés et de la détention. Ce dernier a suivi les réquisitions du procureur de la République en prononçant le contrôle judiciaire. Une mesure assortie de deux interdictions pour les neuf mis en cause : communiquer entre eux et approcher une centrale nucléaire à moins d'un kilomètre.
Une décision tout de même «un peu exagérée», d'après le chargé de communication de Greenpeace France. «Ce n'est pas une surprise, mais nous ne représentons pas un danger pour la société. C'est, au contraire, un service que nous lui rendons, en pointant du doigt des failles graves dans la sécurité des sites nucléaires en France».
D'autres actions ont eu lieu sur 4 sites nucléaires.
Choisissant la société du spectacle par des actions menées par des professionnels, ont-ils voulu régir à l'action de masse menée par les antinucléaires à Valogne ? Comme ils le disent eux-mêmes, ils ne représentent pas un danger pour la société !