Dans le cadre de son programme de surveillance, l'unité de production n° 2 de la centrale de Chooz a été arrêtée samedi 13 août afin de réaliser
plusieurs essais, histoire de s'assurer du bon fonctionnement des matériels.
Une des actions préalables au redémarrage d'une unité de production consiste à ajuster la concentration en bore (une substance chimique qui, ajoutée à l'eau, participe au contrôle de la réaction nucléaire) du circuit primaire 2. Or, le 14 août, lors des opérations de redémarrage, cette concentration a été inférieure à la valeur requise par les règles générales d'exploitation. Dès sa détection, cet écart a été aussitôt corrigé par les exploitants de la centrale.
Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté de l'installation. Cependant, s'agissant d'un écart aux règles générales d'exploitation, il a été déclaré ce jeudi à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), au niveau 1 de l'échelle INES (Echelle internationale de classement des événements nucléaires), qui comporte sept niveaux.