La procédure est F-I-N-I-E ! Pour résumer, et s'offrir une image sympathique, le RADO (nom donné à l'association que les anciens salariés d'Atal avaient constitué après la fermeture) a joué son rôle en emmenant les 82 membres à bon port. Celui de pouvoir enfin utiliser les indemnités gagnées après huit années de lutte contre leurs anciens patrons.
La fin d'un combat après que, l'année dernière, les avocats d'Atal se sont pourvus en cassation le dernier jour possible après l'arrêt de la cour d'appel de Douai. Alors que les salariés pensaient avoir enfin remporté la victoire.
Si la Cour de cassation avait cassé le jugement de la cour d'appel, les indemnités supra conventionnelles obtenues pour licenciement abusif, auraient pu être réclamées. Soit, pour certains salariés, jusqu'à 40 000 euros, une fois déduits des frais d'avocat que celui-ci prenait (pourcentage sur les indemnités gagnées).
Samedi, l'association va se réunir pour se dissoudre. Et fêter cela avec du champagne et non le vin blanc - de qualité - qu'il y avait eu l'année passée à la même époque, quand la cour d'appel de Douai confirmait le licenciement abusif. Et cette fois-ci, il n'y aura aucun appel, pourvoi ou autre voie de justice possible…