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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 10:52

Associations et travailleurs sociaux de l'Aube tirent la sonnette d'alarme, une fois de plus, pour dénoncer «le traitement inhumain réservé dans ce département aux gens qui n'ont pas de toit».

Réunis vendredi, des salariés des centres d'hébergement d'urgence et des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) et des associations ont décidé d'appeler à une manifestion samedi prochain à Troyes.

Au cœur des revendications : le «manque de places en hébergement d'urgence» (deux fois moins aujourd'hui qu'il y a dix ans) et la «pression exercée par la préfecture sur les directeurs des Cada pour faire sortir les déboutés du droit d'asile». Aujourd'hui, selon les associations, cinquante personnes seraient menacées d'expulsion de ces centres parce qu'elles n'ont pas obtenu le statut de réfugié qu'elles demandaient. La loi prévoit, en effet, que ces personnes ont un mois pour quitter les centres en cas de refus. «Mais le préfet ne prévoit aucune solution pour ces familles avec enfants. Ni mesure de reconduite, même si ce n'est évidemment pas ce que nous souhaitons, ni proposition de logement décent», dénonce le Mrap.

Résultat, les centres d'hébergement d'urgence sont la solution pour de nombreux déboutés du droit d'asile. Et malgré l'ouverture récente du plan hiver et de quarante places supplémentaires (98 au lieu de 58), l'ensemble du dispositif serait une nouvelle fois saturé.

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