Depuis lundi, en effet, le site est totalement bloqué. Les treize chauffeurs qui travaillent dans cette branche spécialisée dans le traitement des déchets médicaux (hospitaliers et vétérinaires) sont rassemblés devant les portes de leur usine, à Saint-Brice-Courcelles. Si pour l'heure, la société de traitement a fait appel à d'autres chauffeurs pour acheminer les déchets, les chauffeurs semblent déterminés à «lutter pour conserver leurs acquis».
Lors d'un comité d'entreprise, en date du 21 mars dernier, la direction a décidé de supprimer une prime quotidienne équivalente à 7 euros, attribuée depuis des années pour récompenser la disponibilité de ces employés qui s'occupent des déchets hospitaliers. C'est cette perte de salaire qui a initié le mouvement de débrayage.
Une rencontre a eu lieu hier après-midi entre les deux parties. Pour la sortie de crise, il faudra très
sûrement attendre le début de semaine prochaine.