Le plan social qui prévoyait la suppression de 40 des 130 emplois chez Focast Picardie, à Villeneuve-Saint-Germain, vient d'être levé.
«On a deux fois plus de commandes que prévu. Les commandes salvatrices sont quasiment tombées du ciel…» Face à la charge de travail qui a augmenté, le carnet de commandes bien rempli notamment via l'un des principaux clients, Gima (pièces mécaniques agricoles), non seulement le plan social n'a plus lieu d'être mais dès demain mardi, une trentaine d'intérimaires travailleront à la fonderie.
«On s'attend a des surprises début 2013. Pour la charge de travail, on a une vision jusqu'à novembre». Il faudra d'abord passer par la case tribunal de commerce le 8 juin. Focast Picardie fait l'objet, depuis près d'un an, d'une procédure de sauvegarde (procédure collective qui permet, quand l'entreprise n'est pas en cessation de paiement, de suspendre les créances).
«Il faut que M. Alleaume soit écarté de la gestion de l'entreprise. Il a déjà conduit trois fonderies sur cinq à la liquidation, on est la quatrième. Avec lui, il n'y a pas de perspective d'avenir».