De 16 licenciements prévus dans sa première mouture, le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) est passé à 12 (dont 5 licenciements secs). La prime supra-légale de départ a été réévaluée à 5 000 € (au lieu de 1 500 € initialement). Et les syndicats ont réussi, in fine, à arracher deux nouvelles concessions. La première concerne la prime de vacances qui a été maintenue cette année, mais qui sera rediscutée à l'avenir. La seconde est relative à la fiche de paie qui ne va pas souffrir de cette semaine de grève. «Les salariés ne perdront pas d'argent. Il y aura des arrangements au cas par cas pour compenser par des heures supplémentaires ou des jours RTT».
La reprise du travail a été actée lundi après-midi, mettant fin à une semaine de grève et après une journée qui fut encore très mouvementée. Un premier vote avait pourtant décidé du contraire dans la matinée. Un second vote en début d'après-midi a entériné la reprise du travail. Une nouvelle plutôt amère pour certains salariés, mais accueillie avec soulagement chez les syndicats. «Nous étions arrivés au bout du bout. Techniquement, nous ne pouvions pas avoir plus, ça ne servait à rien d'aller plus loin».
Reste à savoir si ce mouvement social, une première dans l'entreprise, va laisser des traces.