Ce matin, les dirigeants de KME et les représentants de l'intersyndicale FO-CGC-CGT-CFDT doivent e retrouver autour d'une même table, à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Objectif de cette réunion : discuter de la mise en œuvre d'un PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi).
Si officiellement personne n'est encore au courant de rien, la restructuration de l'entreprise ne fait cependant plus aucun doute. La société souhaiterait «réduire ses coûts de structure». Et selon la CGT, cela pourrait se traduire par la suppression de soixante-douze postes en France, dont douze sur le site de Fromelennes. A priori, la mesure épargnerait les ouvriers et concernerait essentiellement le personnel administratif.
KME devrait prochainement réaliser «une cession d'actifs» sur son site de Niederbruck (Haut-Rhin). Ce qui impacterait alors de manière significative l'unité de Fromelennes. Et pour cause : cette dernière fournit entre 17 000 et 25 000 tonnes de cuivre par an à l'usine alsacienne, soit un tiers de son carnet de commandes.
Le groupe emploie 6 700 personnes dans seize pays (966 en France, dont 290 à Fromelennes).