Une quinzaine d'aides-soignantes et infirmières, parmi les vingt-cinq salariées que compte l'antenne sparnacienne, ont manifesté bruyamment leur mécontentement devant leurs locaux.
Au menu de leurs revendications : la défense de la convention collective, «que la Croix Rouge veut réformer», l'amélioration des rémunérations et des conditions de travail. «On veut garder nos acquis ! Comme la prime, équivalant au 13e mois, qu'ils veulent supprimer. On n'a déjà pas grand-chose…»
Les employées s'opposent à la révision des indemnités kilométriques, et à l'augmentation de l'amplitude des horaires de travail, «toujours plus importante» ; et elles s'insurgent contre les évolutions de salaires, trop lentes, par rapport à d'autres infirmières». «Nous devons attendre 21 ans pour toucher 1 500 euros !».
«On nous demande toujours plus de rentabilité avec moins de personnels. Ils ne veulent plus embaucher à 100 %. Nombre d'entre nous sont obligées de cumuler deux boulots pour avoir un salaire correct».