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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 22:35

Le plan social en cours de négociation chez Nobel Plastiques à Vitry-le-François aurait-il pu être évité ?

"La perte prévisionnelle de notre site devait être de 3,6 millions d’euros en 2013. L’intéressement a été supprimé, il n’y a pas eu d’augmentation des salaires, les cadres n’ont pas eu de prime, il y a eu diverses mesures d’économie en interne qui ont permis de limiter le déficit à 560 000 euros. Si la production d’une pièce pour Peugeot avait été maintenue ici, au lieu de la délocaliser en Slovaquie, notre usine aurait pu être rentable".

À défaut de pouvoir annuler le plan de sauvegarde de l’emploi, les syndicalistes veulent donc limiter la casse. «De 96 postes supprimés, nous sommes passés à 91, puis à 84. L’activité ne va pas chuter autant que la direction le prévoyait en 2014. Elle souhaite un plan de départs en cinq phases au lieu de trois, étalé sur 2014 et 2015. Ils ont besoin du personnel, jusqu’à l’arrêt de certaines productions».

À l’heure actuelle, en plus des indemnités minimales légales dans le cadre d’un plan de licenciements, Nobel Plastiques propose aux partants cinq mois de salaire, plus 450 euros par année de présence dans l’entreprise au-delà de cinq ans d’ancienneté. Les élus du personnel réclament le double : 9 mois de salaire et 900 euros par année d’ancienneté.

«Aujourd’hui, les possibilités de retrouver un emploi dans l’industrie locale sont quasi nulles. Pour rebondir, il faut se reconvertir ou déménager, pour ça il faut un minimum d’argent. Les gens vont forcément passer par une période d’inactivité».

Pour éviter un nouveau plan de licenciement dans les prochaines années, les syndicats veulent "des engagements de la direction sur la pérennité du site et sur l’affectation de nouveaux produits".

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