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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 09:52

Prisonnière d’un patron qui refuse de rompre son contrat d’apprentissage, elle n’a d’autres recours que celui de lancer une procédure aux Prud’hommes. «On a déjà la reconnaissance de son inaptitude par le médecin. Mais tout ça, ça va prendre des semaines et des semaines. Or, elle a ses examens à la fin de l’année».

Rien d’illégal en soi, puisqu’au-delà des deux premiers mois d’apprentissage, un apprenti ne peut mettre fin unilatéralement à son contrat. L’accord de l’employeur est obligatoire. Et Pierre Huart n’entend pas le donner, «un contrat est un contrat».

Elle a trouvé un nouveau patron prêt à l’embaucher de suite «mais je ne peux pas, et je sais qu’il n’attendra pas indéfiniment, il a besoin de monde maintenant».

«Le four dans lequel je travaille à Flize est fermé. Pour travailler, je devrais aller à Monthermé. Mais ce n’est pas possible à mobylette en pleine nuit depuis Hannogne-Saint-Martin, et ce n’est pas prévu dans mon contrat». Deux mois et demi d’inactivité qui minent le moral d'un autre apprenti, rageant de ne pouvoir rejoindre un poste ailleurs.

Pourquoi un tel comportement de la part de l’employeur ? En cas de rupture, l’entreprise pourrait avoir à rembourser des aides indûment perçues pour chaque apprenti...

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