Chez Doré Doré à Fontaine-les-Grès, après l’annonce du transfert de toute la production en Italie et la fermeture de l’usine de Fontaine-les-Grès, l’heure est maintenant au plan social.
Il a été présenté au comité d’entreprise. «Il est dans ses grandes lignes identiques à celui de
2009».
Il y a deux ans, le fabricant de chaussettes avait supprimé 50 emplois après avoir scindé l’entreprise en trois et séparé
la production du commercial. Ce plan social avait été accepté par les salariés et n’avait pas été contesté en justice.
«Compte tenu qu’il s’agit maintenant de la fermeture d’une usine, nous avons demandé à Gallo de faire un effort supplémentaire. La direction nous a répondu que ce n’était pas possible. La seule chose que nous avons obtenue de plus est un budget accru pour la formation, pour la création d’entreprise et le déménagement si les salariés trouvent du travail en dehors de leur zone de résidence».
Les salariés sont désemparés car tous ont cru dans cette entreprise qui fut longtemps un des fleurons du textile français. Après l’annonce du départ de toute la production en Italie, il n’y a pas eu de manifestation de la part des salariés. «Il n’y a pas eu de réaction car Doré Doré connaît depuis plusieurs années une mort lente».