Hier, les représentants des salariés et de la direction avaient rendez-vous une dernière fois avec l'administrateur judiciaire. Objectif pour les
syndicats, sauver quelques postes qui pouvaient encore l'être.
Sur les 152 salariés d'OC Management du site de Bar-sur-Aube, seuls 67 vont pouvoir prétendre à un reclassement dans d'autres entités baralbines du groupe. 11 personnes pourraient également être reclassées si le groupe Cauval, par l'intermédiaire de la société Latfoam, est autorisé par le tribunal de commerce à récupérer l'activité d'Atmosphères Interiors, aujourd'hui sans repreneur.
74 personnes vont en revanche devoir aller pointer à Pôle emploi, dont 21 personnes ayant accepté un départ volontaire. Au total, ce sont donc 53 licenciements secs qui vont être ordonnés.
L'envoi des lettres de propositions de reclassement interne au groupe devrait être effectué jeudi. La notification des licenciements devrait quant à elle intervenir le 20 janvier.
Pour rappel, les ex-salariés d'OC Management sont 316, répartis sur trois sites en France (Lognes en Seine-et-Marne et Mantes-la-Jolie, Yvelines). Avec près de la moitié des effectifs présents dans l'Aube, c'est le site baralbin et sa branche canapé qui paient le plus lourd tribut. Pour preuve, sur les 60 licenciements secs prévus sur les trois sites d'OCM, 53 concernent des salariés baralbins.
Après OC Management, le cas d'Atmosphères Interiors va être examiné le 4 février par le tribunal de commerce de Meaux. Sans repreneur, la société spécialisée dans le canapé pourrait voir ses activités reprises par le groupe Cauval lui-même. Selon les syndicats, près de deux tiers des 196 salariés qui participent presque uniquement à la production pourraient se retrouver sur le carreau. Seule une quarantaine de personnes pourraient conserver une activité.