Une nouvelle fois, le nucléaire a confirmé tragiquement qu’il était une
industrie de la catastrophe
et de la mort.
Cette catastrophe, toujours en cours dans la centrale japonaise de Fukushima
à l’heure où nous écrivons, vient
rappeler de quoi est faite la logique productiviste sous-tendue par les choix économiques ayant
présidés au développement de cette filière.
Depuis des années, nous ne cessons de le répéter : par sa dangerosité évidente
et la centralisation qu’il nécessite, par la culture du secret et de la sûreté qu’il
fabrique, commercialise, banalise et
généralise, par les modes de subordination qu’il implique, le nucléaire, loin d’être un simple
choix technologique pour produire de
l’électricité. Elle est partie intégrante des dispositifs de contrôle global des populations de la planète
en même temps qu’un juteux secteur
pour certaines des plus grandes multinationales, généralement très proches des appareils
d’État, particulièrement en France.
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pages nuk 2011
par lechatnoir51