Les sages-femmes mais aussi les gynécologues et les pédiatres se sont mises en grève le lundi 25 octobre à la maternité de la clinique de Bezannes. Leur mouvement a la particularité d’être soutenu par les gynécologues et les pédiatres de la clinique du groupe Courlancy qui ont également déposé un préavis d’arrêt de travail. Il s’agit d’une action conjuguée pour que les sages-femmes obtiennent de meilleures conditions de travail. Cette action s’inscrit dans le mouvement national des sages-femmes mais avec des revendications locales.
Bien que les sages-femmes exercent une profession médicale, leur métier reste très peu reconnu avec un salaire comparable à celui d’une infirmière. Les sages-femmes se battent afin d’obtenir plus de reconnaissance. Comment s’explique la colère grandissante de ces professionnelles de santé ?
L’Actualité des luttes a reçu Nadège, Coralie et Édith, sages-femmes a l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Par téléphone, l’intervention du chef de service.