Depuis le 11 juin 2019, des travailleurs sans-papiers chez Chronopost Alfortville se battent pour leur régularisation. Officiellement, leur employeur, mais Mission Interim ou Derichbourg.
Profitant du risque d'expulsion du territoire qui pèse sur eux, La Poste emploie en toute connaissance de cause ces travailleurs afin de leur imposer des conditions de travail indignes : emploi en intérim alors qu'ils occupent des postes liés à l'activité permanente de Chronopost (déchargement des camions et tri des colis), embauche à 3 ou 4 heures du matin, temps partiel imposé (ils gagnent en moyenne 600 euros mensuels), cadences de travail plus élevées que le reste du personnel, -pas le droit de prendre les pauses réglementaires, de réclamer ses droits ou de tomber malade sous peine d'être viré du jour au lendemain, pas de paiement des heures supplémentaires effectuées
Des actions ont eu lieu entre autres le 9 juillet dernier devant le siège de Chronopost pour exiger la régularisation et l’embauche en CDI, devant la Direccte, direction régionale des entreprises, représentation du ministère du Travail à Créteil le 18 juillet. Une nouvelle manifestation a eu lieu le 6 septembre.