22 février : un matin glacial en Meuse, des maglights dans la gueule au réveil, des barricades en feu : l’expulsion du bois Lejuc commence. Certain.es occupant.es se font arrêter, d’autres échappent au griffes policières s’abattant sur Bure. Suite à des tensions avec la police dans les rues de Bure, les flics tentent de défoncer les portes arrières de la Maison de Resistance et entrent finalement par une fenêtre. La plupart des occupant.es se retranchent alors sur la mezzanine. Après la formation de barricades dans l’escalier y menant, les occupant.es résistent à l’arrestation en s’asseyant et en se tenant les un.es les autres.
Bilan provisoire des arrestations et interpellations diverses : 7 gardes à vues et plusieurs dizaines de vérifications d’identité, dont une bonne partie au commissariat.
2 ami.es ont été déférés en comparution immédiate au TGI de Bar-le-Duc vendredi après-midi, après avoir été mis en garde à vue. Les deux personnes ont refusés la comparution immédiate et ont été immédiatement placées en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nancy. Jugement le 19 mars à 15h00 au TGI de Bar-le-Duc.
4 personnes ont été relâchées après 20 à 24 heures de garde-à-vue. Pour l’instant 3 des 4 personnes sont convoquées au TGI de Bar-le-Duc le 12 juin à 9h. Une pour outrage, une pour outrage et rébellion, une pour violence sans itt.
24 février : Une des cabanes a été expulsée. Les copaines sont libres, fatigué-es mais vont bien. Appel à converger vers la maison dès maintenant pour un départ collectif vers la forêt pour aller soutenir les copaines qui sont encore là bas.
Des gendarmes se déploient en face de la Maison de Résistance. Le contrôle de la voiture n’a pas lieu grâce à une résistance collective. Les gendarmes sont disposés devant le monument au mort de Bure, devant la mairie et certains au niveau de l’église.
Témoinages.