En moyenne sur l’année 2015, 4,2 millions de salariés, soit 18 % de l’ensemble des salariés, travaillent au moins un dimanche par mois que ce soit sur leur lieu de travail, à domicile ou ailleurs. 32 % des salariés de l’hôtellerie-restauration, des transports, du commerce, des activités culturelles ou de loisirs, 17 % des salariés du commerce, 22 % de ceux des transports, 19 % des salariés des industries alimentaires travaillent le dimanche. Parmi les 12 % de salariés qui travaillent au moins deux dimanches par mois, 64 % exercent des professions dans les domaines de la sécurité des personnes et des biens, de la continuité de la vie sociale et de la permanence des soins alors que ces trois domaines d’activité n’emploient que 27 % des salariés.
Travailler le dimanche se cumule presque toujours avec le travail le samedi, et souvent avec des horaires tardifs ou variables d’une semaine sur l’autre. Les salariés qui travaillent le dimanche sont souvent concernés par les autres horaires qualifiés d’atypiques, plus particulièrement le travail le samedi, qui est le plus répandu (35 %). 92 % des salariés qui travaillent au moins deux dimanches travaillent aussi au moins deux samedis, alors que seuls 21 % des salariés qui ne travaillent pas le dimanche travaillent le samedi. De même, les salariés qui travaillent au moins deux dimanches travaillent plus le soir et la nuit. Ils sont également plus soumis à des horaires habituels variables d’une semaine sur l’autre (35 % contre 18 %) et alternés (14 % contre 7 %).
Le travail dominical concerne également 1,1 million de non-salariés, soit 37 % d’entre eux, parmi lesquels 76 % travaillent au moins deux dimanches par mois. L’activité dominicale des non-salariés se concentre dans les mêmes secteurs d’activité que celle des salariés : dans la santé, dans l’hébergement et la restauration et dans le commerce, notamment chez les petits détaillants en alimentation. Elle est également courante dans l’agriculture.