Depuis mai dernier et l’annonce de la fermeture des deux usines de l’entreprise Allia, filiale du groupe suisse Geberit, les 257 salariés dont l’emploi est menacé, parmi lesquels une centaine dans l’Aube, sont mobilisés.
Mercredi 7 décembre, les salariés de l’usine Allia de Digoin, en Saône-et-Loire, ont débuté le blocage, toujours en cours, de leur site.
Lundi 9 janvier, peu avant 7 h, c’était au tour de ceux de l’usine de La Villeneuve-au-Chêne de mettre en place devant leur site palettes, pancartes et drapeaux pour un débrayage à durée indéterminé.
Hier après-midi, plusieurs dizaines d’entre eux étaient réunis pour une assemblée générale, à laquelle participaient des représentants syndicaux de Digoin et l’avocat du comité d’entreprise. L’occasion de faire le point sur les deux derniers comités centraux d’entreprise, l’un le 3 janvier pour présenter le rapport de l’expert-comptable sur la partie économique et l’autre le 5 janvier.
La réunion était également l’occasion de parler de la suite du dossier. Lundi prochain, la procédure d’information-consultation du comité d’entreprise, débutée quatre mois plus tôt dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), arrivera à son terme. Si aucun accord n’est signé à ce moment, l’entreprise pourrait déposer ou non un document unilatéral, mais des irrégularités dans le dossier ont été mises en exergue.
Il faudra quelques semaines pour connaître la suite du plan social. D’ici là, les salariés demeurent mobilisés.