Les syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, UNSA) ont été réunis jeudi 17 décembre à la demande de la direction de l’usine de production d’Albéa (emballages de produits cosmétiques, du parfum et des soins bucco-dentaires, 560 salariés) de Sainte-Ménehould. Face à une baisse de 15 % de la production cette année, les responsables ont, entre autres, proposé aux salariés de travailler plus (2 heures par semaine en plus) pour un salaire équivalent et ont demandé une plus grande flexibilité.
Des propositions jugées inacceptables par l’intersyndicale qui a déclenché un mouvement de grève jeudi 17 décembre. Il devait durer jusqu’au 23 décembre, date à laquelle l’usine fermera ses portes pour les congés de fin d’année. Selon les responsables syndicaux, la grève était suivie par 90 % du personnel. «On s’est battu pour obtenir des acquis et on veut les garder. Si on accepte les propositions de la direction, on revient 15 ans en arrière».
Les responsables de l’usine argonnnaise ont convoqué hier lundi l’intersyndicale pour lui signifier qu’ils mettaient un terme «aux discussions sur le temps de travail». «La direction nous a demandés ce lundi de retirer notre préavis de grève, ce que nous avons accepté. C’est une victoire que nous avons pu obtenir grâce à la mobilisation des salariés». «Malgré tout, nous resterons vigilants pour la suite».
Le travail a repris.