Une employée de l’Association pour la formation, l’emploi et l’insertion des personnes handicapés (Agefiph), mise à pied sans salaire, commence une grève de la faim.
Elle conteste sa mise à pied et souhaite, comme l’inspection du travail l’a réclamé, réintégrer son emploi d’éducatrice spécialisée au foyer d’hébergement de l’AFEIPH de Fumay. Un poste qu’elle occupe depuis dix ans.
La direction de l'Agefiph refuserait de la réintégrer dans ses fonctions. Elle fait l'objet d'une procédure de licenciement après avoir dénoncé des dysfonctionnements grave dans la prise en charge de personnes handicapées.
Mère célibataire de quatre enfants, dont le dernier est âgé de 19 mois, cette femme se retrouve dans une situation financière dramatique.