Les tractations entre les groupes Cauval, But et l’État continuent pour essayer de trouver une solution au conflit qui oppose les deux premiers cités et aux problèmes de trésorerie qui plombent actuellement l’activité du fabricant de literie. Le temps commence évidemment à paraître long pour les salariés baralbins, qui aimeraient connaître leur sort après plusieurs jours d’attente.
Dans ce contexte, la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) a adressé un communiqué au ministre de l’Économie et à son homologue du Travail et de l’Emploi : «Les 1 800 salariés de Cauval et leurs familles comptent sur le Gouvernement. Le fond du problème semble être lié à un souci de trésorerie qui devrait pouvoir être résolu dans les meilleures conditions, via notamment l’engagement des banques. Il est certain que, dans ce cas de figure, une garantie apportée par l’État à travers, par exemple, la banque publique d’investissement (BPI) serait un élément déterminant pour la continuité de l’activité et l’avenir des salariés et de leurs familles».
Parallèlement à ces échanges, la moitié des salaires de février devrait normalement être versée vendredi. Pour le paiement du reste, il faudra attendre l’issue des négociations pour en connaître les modalités.
Actualisation à 17 h : les dirigeants de Cauval Industries et de But sont parvenus à un accord ce jeudi. L’accord comporte un volet commercial détaillé, avec des engagements de part et d’autre, notamment sur les volumes achetés. Cauval échappe ainsi au redressement judiciaire.
Par ailleurs Gilles Silberman indique que le solde des règlements des salaires pourra être réalisé dans la semaine qui vient.