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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 09:46

Les camions entrent mais ne sortent plus des zones industrielles de Witry-lès-Reims et du Moulin de l'Écaille à Tinqueux à cause de barrages mis en place tôt ce matin.

Un appel à la mobilisation avait été lancé la semaine dernière par l'intersyndicale des syndicats de salariés (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) alors que les négociations salariales engagées il y a trois mois se sont soldées par un échec. Les syndicats étaient partis sur une base de revalorisation de 5% quand les patrons de la FNTR notamment ne concédaient que 1%. La semaine dernière, l'intersyndicale a retiré environ un point à ses  prétentions. Seul le syndicat des PME, l'OTRE, s'est dit ouvert à renouer le dialogue.

Les grilles salariales dans le transport routier de marchandises (près de 330 000 salariés fin 2013) sont bloquées depuis 2012. Depuis, la totalité des minima conventionnels est passée, à l'exception d'un seul, sous le salaire minimum.

Comme en janvier, les routiers demandent une revalorisation de leurs salaires. «Pour un conducteur, les premiers coefficients sont sous le SMIC, ça ne peut pas durer. C'est quand même lamentable de constater que nos employeurs n'arrivent pas à comprendre que les chauffeurs routiers ne veulent pas finir leur carrière en étant toujours au Smic». Ils dénoncent les amalgames entre salaires et indemnités de déplacement. Les négociations annuelles obligatoires se sont soldées par un échec, le dialogue sur les salaires ayant été rompu le 9 février. Les salariés avaient proposé des augmentations de l’ordre de 5 % jugées «totalement irréalistes» par les syndicats patronaux.

Les syndicats de salariés ont décidé de jouer la chaise vide dans les instances paritaires dédiées à la formation, bloquant ainsi les financements.

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