La Caisse d’allocations familiales des Ardennes, dont le siège est situé à Charleville-Mézières, a entamé, hier, sa deuxième semaine de grève. Une grève de 14 h 30 à 15 h 25, reconductible, chaque jour, après vote du personnel. La raison ? «Des conditions de travail qui se dégradent, pour nous, et des conditions d’accueil pour les usagers qui ne sont pas correctes», dénonce la déléguée syndicale de la CGT pour la CAF 08.
Ce sont quelque trente employés, issus en majorité du service liquidation des dossiers et du service accueil, qui suivent le mouvement, pancartes, chasubles et tambours à l’appui.
Les revendications des agents de la CAF des Ardennes sont l’obtention de la prime d’accueil de 4 % non proratisée, qui s’applique déjà dans certaines CAF, comme celles de Troyes, Lille, Caen, Marseille.
Et l’amélioration des conditions de travail : «Nous sommes en sous-effectif. Lundi dernier par exemple, nous étions quatre agents et demi pour accueillir 187 personnes en quatre heures. C’est très compliqué et ça deviendra bientôt ingérable…»
Le contrat d’objectif et de gestion présenté par le gouvernement, qui prévoit la suppression de sept postes à l’horizon 2017, n’arrangera en rien la situation.
Il est à noter que les agences de Revin, Rethel, et de Sedan, également concernées par cette grève ; elles sont fermées les après-midi depuis lundi dernier.