Le tribunal de commerce de Troyes a prononcé cet après-midi la liquidation judiciaire du groupe industriel Simpa.
360 salariés basés en majorité à Vendeuvre, mais également à Torcy-le-Grand, sont concernés par un licenciement avec la cessation d’activité de l’entreprise.
Les sous-traitants qui travaillaient avec l'entreprise Simpa sont directement touchés comme les transports Adnot à Vendeuvre-sur-Barse.
Cependant, l'offre de reprise partielle d'Escao portée par 5 cadres de Simpa serait acceptée et sauverait ainsi 70 emplois à Lusigny-sur-Barse.
Réunis hier matin en assemblée générale, les salariés savaient que l’offre de reprise du fonds d’investissement Quantum s’était «désintégrée», faute de garanties suffisantes.
La direction du groupe leur avait demandé de ne pas venir travailler jusqu’à vendredi. Sur le site de la filiale de Torcy-le-Grand (société Arbat), un cadenas a même été posé sur la porte d’accès à l’entreprise pour empêcher les salariés d’entrer : «En demandant aux salariés de rester chez eux, la direction veut ainsi couper l’herbe sous le pied à la mise en place d’un rapport de force. Les salariés ont pourtant toujours été exemplaires. Ils ont travaillé jusqu’au bout la semaine dernière pour envoyer des commandes. Pour tout ça, ils mériteraient qu’on casse tout. Nous n’incitons cependant pas à la violence. Ce n’est pas quand on se retrouve au chômage qu’il faut en plus se prendre une procédure judiciaire sur le dos».
«Nous pensons que le plan Quantum a écarté d’autres projets de reprise. C’était le plan de Chaussat (le dirigeant du groupe). L’administrateur judiciaire l’a suivi. Cela a été tout pour Quantum et, en fin de compte, on s’est fait balader. D’autres groupes avaient manifesté leur intérêt, peut-être qu’ils auraient pu déposer une offre de reprise».