Au début du mois de novembre 2010, la clinique Courlancy à Reims déclare la disparition d’un générateur de technétium 99 métastable. L'objet se trouvait dans un local de la clinique où sont stockés les déchets radioactifs. Il est alors en phase de décroissance : sa colonne n'est plus assez radioactive pour être utile aux examens de médecine nucléaire, tout en présentant encore quelques dangers.
Selon l'Autorité de sureté nucléaire (ASN), «ce type de générateur est conservé deux à trois semaines avant de pouvoir être transporté et retourné au fournisseur. Il avait été placé dans un seau - par erreur».
Le générateur se trouve donc toujours dans la nature. Déjà faiblement radioactif, l'objet ne présente plus de danger aujourd'hui, affirme-t-on du côté de l'ASN, même s'il était démonté.
En France, environ 200 services de médecine nucléaire utilisent chaque semaine entre deux et trois générateurs de technétium 99 métastable. Après quelques jours de service, ils sont stockés pendant leur phase de décroissance puis renvoyés à l'un des deux principaux fournisseurs dans l'Hexagone. La colonne radioactive est alors retirée de l'enveloppe du générateur pour en placer une nouvelle.