Le gouvernement français a beau avoir tiré un trait sur la possibilité d'exploiter le gaz de schiste dans l'hexagone, la loi lui impose de considérer les autorisations précédemment accordées.
Conformément à la législation, certains permis vont devoir faire l'objet de "mutation". C'est le cas de ceux qu'a rachetés le groupe Hess Oil.
Le ministre de l'Ecologie a reçu une délégation des collectifs opposés aux permis de l'Aisne et de Seine-et-Marne et d'élus.
"Nous avons une semaine de sursis. Il faut regarder dans les textes de loi pour voir si un article du code minier nous permet de contester la nécessité de cette mutation. Notre région s'est engagée dans une politique de transition écologique, autoriser la recherche d'hydrocarbures non conventionnels serait en opposition totale avec cette démarche."