Le 25 avril 2009, un employé sur le site nucléaire de Dampierre-en-Burly dans le Loiret, décède d'un cancer. L'année suivante, "la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Loiret a estimé en 2010 que le cancer dont il a souffert a été provoqué par son exposition habituelle, dans le cadre professionnel, à des rayonnements ionisants".
Son épouse décide alors de saisir la justice au mois de février 2012.
Le tribunal des Affaires de sécurité sociale d'Orléans a rendu son verdict le 27 août 2013, et son jugement stipule que "la maladie professionnelle dont était atteint Jean-François Cloix, ayant entraîné son décès, est la conséquence d'une faute inexcusable de la société EDF", comme il est écrit dans le document de six pages envoyés aux deux parties.
Cette condamnation, qui pourrait faire jurisprudence, a rapidement été contestée par l'avocat de l'entreprise. "Nous contestons cette analyse, pour nous, la maladie de M. Cloix n'est pas caractéristique des rayonnements ionisants". EDF n'a néanmoins pas encore annoncé si le groupe allait faire appel de cette décision ou non.