Le 29 décembre 2011, EDF, qui exploite la centrale nucléaire de Chooz, constate une fuite du circuit de traitement antitartre des tours
aéroréfrigérantes qui a débuté le 6 décembre. On estime ainsi que pendant trois semaines, 250 à 600 litres d’acide sulfurique ont été rejetés chaque jour en Meuse.
L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) conclut que vu «le débit de la Meuse, il n’y pas eu de conséquence majeure sur la qualité de l’eau du fleuve», mais note «des négligences dans l’exploitation et la maintenance des équipements qui auraient pu permettre la prévention, la détection et la limitation du rejet».
Une plainte est déposée par le Réseau sortir du nucléaire. Plainte classée sans suite par le parquet de Charleville puis le procureur général de Reims. Mais le Réseau persiste et signe et a cité EDF directement. Mercredi, à l’issue d’une audience de consignation, le dossier a été renvoyé au 26 mars pour être plaidée au fond devant le tribunal de police.
On a appris via l’ASN que le 15 juillet 2013, une fuite limitée dans le temps a entraîné le rejet de 80 litres d’acide.