Lundi 27 mars 2017, Florent, un militant anti-nucléaire, interdit de séjour en Meuse pour une durée de deux ans à l'automne 2016 par le tribunal de Bar-le-Duc, a fait fi de sa condamnation et a participé à une manifestation pour "dénoncer les restrictions à la liberté de circulation.".
Condamné pour l'occupation illégale du Bois Lejuc près de Bure à l'été 2016, le jeune militant anti-nucléaire opposé au projet CIGEO avait été interpellé le 7 juillet 2016 lorsque le bois avait été évacué par les gendarmes. Lors du procès qui a suivi, Florent avait été condamné à six mois de prison avec sursis. Une condamnation assortie d'une interdiction de territoire meusien pendant deux ans.
C'est cette interdiction qu'il a choisi de transgresser et de dénoncer avec le soutien du collectif Bure Stop. Pour le jeune homme, comme pour les associations citoyennes et anti-nucléaires, "cette contrainte, longtemps utilisée pour éloigner les agresseurs de leurs victimes (notamment dans le cas de violences sexuelles), est (...) de plus en plus souvent prononcée contre les militants politique". Ils dénoncent "une dérive répressive injustifiable" marquant "un glissement autoritaire."
Pour médiatiser le fait de se soustraire publiquement à l'interdiction de territoire à laquelle il avait été condamné, Florent a participé ce lundi à une manifestation en forme de happening suivie d'une conférence de presse. Il a rédigé en parallèle un texte d'explication publié sur internet.
A Bure, nous ne nous laisserons pas interdire de territoire
Suite à l'expulsion mouvementée du Bois Lejuc en Juillet 2016, Florent avait été condamné, outre ses six mois de sursis, à deux ans d'interdiction de territoire. Ce lundi 27 mars, pour enraye...
http://vmc.camp/2017/03/27/a-bure-nous-ne-nous-laisserons-pas-interdire-de-territoire/