Les deux prévenus avaient été interpellés le 16 juillet en marge d'une manifestation dans la forêt de Mandres-en-Barois, près de Bure, et avaient refusé que leur ADN soit versé au fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Hier devaient se dérouler leur procès devant le TGI de Bar-le-Duc. Plusieurs dizaines de militants anti-nucléaires étaient venus les soutenir.
"Ce fichage pose d'énormes problèmes au niveau légal, il permet de connaître bien plus d'éléments que nécessaire. Il n'y aucune charge contre eux, on veut les faire rentrer de force dans le fichage, c'est une façon de réprimer les militants", a estimé leur avocat, Me Etienne Ambroselli.
A la demande du procureur, le tribunal a renvoyé le procès au 30 janvier, demandant un délai d'examen supplémentaire. L'un des prévenus a lui-même déposé plainte le mois dernier contre l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs pour coups et blessures, affirmant avoir été passé à tabac lors de son interpellation par les vigiles qui l'avaient remis aux gendarmes.
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