L’intersyndicale maintient la pression. Le mouvement de défiance des agents de la collectivité va se poursuivre vendredi, avec une seconde grève en 11 jours. Une nouvelle manifestation est prévue le matin, sous les fenêtres de l’assemblée, réunie en commission permanente. Le 15 juin, près de 200 agents avaient donné de la voix devant l’Hôtel du Département.
Les mots d’ordre restent inchangés. L’intersyndicale refuse deux réformes synonymes, selon elle de «régression». La première porte sur le temps de travail des agents. Elle prévoit notamment une obligation de travailler de 14 à 17 heures, au lieu de 16 h 30 aujourd’hui pour ceux qui le souhaitent. La seconde réforme concerne l’avancement des agents, et prévoit de raboter le système actuel. «Plus de 95 % des agents n’auront plus d’avancement de grade ou devront attendre… 80 ans !».