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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 12:02

Après un marathon judiciaire, la cour d’appel de Paris a relaxé, le 7 novembre, les six Ardennais soupçonnés de violences et de dégradations du local UMP, en 2010.

Les manifestants étaient poursuivis pour des violences faites aux forces de l’ordre et des dégradations commises envers la permanence de l’UMP, lors des grandes manifestations hostiles à la réforme des retraites, à l’automne 2010. Si les faits reprochés sont avérés (vitre brisée, gendarmes et policiers pris sous une pluie de pavés…), la vidéo tournée ce jour-là par la police ne suffit pas à identifier leurs auteurs.

«C’est une décision exceptionnelle. La Cour de cassation avait cassé la décision de relaxe de la cour d’appel de Reims. Dans ces conditions, il est rarissime que la cour d’appel qui statue de nouveau, ose relaxer encore une fois». Autrement dit : «Nous avions 99 % de risque d’être condamnés !»

Ignorant encore la motivation des juges, seule la copie du jugement ayant été adressée, les trois avocats des manifestants, le collectif de soutien aux manifestants, qui rassemble des partis politiques (PCF, EELV), des syndicats, les Anciens salariés de Lenoir-et-Mernier LCAB ou encore la Ligue des droits de l’homme sont comblés. Si, en théorie, un nouveau pourvoi est possible, ce dernier est fort peu probable, après l’ultime relaxe prononcée.

Une question reste en suspens : pourquoi ce 28 octobre, alors que tout laissait penser, après des semaines de conflit dur, que le local UMP serait visé, les autorités ont-elles préféré positionner une caméra juste en face, plutôt que modifier l’itinéraire du cortège ?

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